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 CH-1 : La traque Partie Deux

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astes
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astes


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MessageSujet: CH-1 : La traque Partie Deux   CH-1 : La traque Partie Deux Icon_minitimeMar 1 Mar - 23:48

Le camp des Paedrans n’était pas très loin et le prince déchu n’eut qu’à suivre le trio paresseux durant un peu moins d’une heure pour l’atteindre.

Prenant soin d’éviter le regard des deux sentinelles qui surveillait l’accès au camp ennemi, Arkïn contourna le dispositif sur toute sa largeur en effectuant une large courbe qui l’amena à se retrouver juste en dessous du plateau où s’étaient installés les Paedrans.

Le camp lui-même n’était pas vraiment impressionnant, trois brasier projetaient sur les arbres alentour une lumière dansante. Dans un coin du plateau, une tente brune en permaplast abritait sûrement le chef de la troupe ennemie tandis qu’un générateur plasma cyclique de petite taille était placé contre le flanc de celle-ci. Le grondement énergétique du générateur, le craquement du bois dans le feu associé aux multiples voix des soldats rendait l’approche du campement très facile. Sur le coup, Arkïn resta surpris par tant de négligence dans la paresse des soldats à effectuer correctement leurs rondes, le manque d’attention des sentinelles et les bruyantes conversations des guerriers entre eux. Puis il se mit à leur place : Quels risque couraient-ils ? ils jouaient le rôle des prédateurs tandis que leur proie n’était qu’un jeune homme inexpérimenté, seul, affamé et certainement perdu.

Contre toute attente, voir une fois de plus ces guerriers le traiter comme une cible de valeur négligeable alimenta sa colère. Il avait envie de les faire détromper, de renverser les rôles et de prendre l’initiative de cette traque.

Tandis qu’une ébauche de plan se formait déjà dans sa tête, il dégaina le poignard et se fondit dans les ombres près du premier couple de sentinelle.


Le garde était assis sur un rocher près du chemin et contemplait vaguement la route de terre serpentant à travers les bois lorsqu’il entendit un bruit sourd sur sa droite. Tournant lentement la tête dans la direction du bruit, il ne remarqua d’abord rien d’anormal et s’apprêtait à fixer de nouveau son secteur lorsqu’il s’aperçu de quelque chose de bizarre ou plutôt de l’absence de quelque chose de normal : où était passé l’autre sentinelle ?

Il avait à peine commencé à se lever lorsqu’il sentit une main venir se plaquer sur ses lèvres tandis qu’une vive douleur lui transperçait la cage thoracique. Le regard paniqué mais déjà en train de se voiler, il prit à peine conscience de ce bout de métal pointu qui était apparu au centre de sa plaque de poitrine tandis qu’un liquide noir et épais suintait de l’orifice. L’instant d’après il basculait au sol, mort avant d’avoir touché le sol.

Arkïn accompagna la chute de sa victime en la maintenant pressée contre lui tout en retirant le poignard. Jetant un regard autour de lui, il vérifia que personne n’avait remarqué la scène et entreprit de cacher rapidement les corps en les poussant jusqu’au bord du plateau. La première sentinelle avait été plus coriace et s’était défendu malgré de multiples coups de poignards dans les reins. Mais le prince avait tout de même réussi à l’exécuter en silence sans alerter son collègue.

Coupant quelques branchages, il entreprit de balayer les empreintes de pas et s’en servit ensuite pour mieux camoufler les cadavres. Remarquant à nouveau l’épaisseur de leurs plaques d’armures, il observa plus attentivement son nouveau poignard. La lame paraissait lisse malgré une gouttière simple légèrement excentrée. C’était à n’en pas douter une lame semi-énergétique car il n’aurait pu transpercer aussi aisément les armures de ses deux victimes.

Louant une nouvelle fois les Lames, il rengaina son poignard et s’approcha de la tente en prenant soin de rester dans l’ombre. Une fois arrivé près du générateur, il du attendre quelques instants qu’un groupe de quatre gardes en armure brune passe près du container du générateur derrière lequel il était accroupi. Fouillant dans ses poches, il sortit deux orbjets sphériques qu’il fit pivoter en les désassemblant d’un quart de tour avant de les réaligner. Les deux sphères noires émirent une petite lumière orangée qui se mit à pulser lentement. Il les plaça dans le circuit du générateur et se retourna vers la paroi de la tente en permaplast.

Le jeune homme décida de tester sa théorie sur les propriétés énergétiques de sa lame en l’appliquant d’une pression contre la paroi. Le permaplast résista un instant avant de commencer à fondre devant la chaleur dégagée par la lame. Lorsqu’il eu pratiqué une fente horizontale de vingt centimètres au ras du sol, il se coucha et fit jouer sa lame pour agrandir la fissure et jeter un coup d’œil à l’intérieur.

La tente était vide et éclairée par une torche à ion diffusant une vive lumière ocre. Les seuls points intéressants étaient une table holographique sur laquelle reposaient plusieurs datablettes. Jouant le tout pour le tout, il agrandit rapidement la fissure et pénétra à l’intérieur où il remarqua également la présence d’une malle remplie de barre vitaminée et de cubes de rations lyophilisées. Son estomac choisit cet instant pour se manifester et il se précipita pour se remplir les poches et engloutir rapidement trois barres.

Son estomac calmé pour un instant, il se rappela la raison de sa venue et s’approcha de la table centrale. A coté des appareils d’enregistrement de donnée, il y avait également un pisto-épine bleu nuit dans son étui. Il soupesa l’arme dans ses mains et apprécia le contact dans la paume de sa main : depuis longtemps il rêvait de pouvoir posséder une telle arme. Le corps de l’arme était légèrement bombé autour de la détente tandis que le canon s’affinait jusqu’à son extrémité triangulaire. Satisfait, il la rengaina et observa les données affichées par la table : C’était une représentation holographique de la région. Y apparaissaient également la position et l’itinéraire suivi par chaque patrouille. Avec ces données, il comptabilisa une force d’au moins cent hommes lancé à sa poursuite dans la région. Ce nombre à lui seul en plus des données figurant sur les datablettes indiquant qu’au moins deux patrouilleurs aériens étaient en route pour accélérer les recherches suffit à figer d’effroi le jeune homme.
- Cent guerriers Paedrans… mais comment vais-je faire pour tous les vaincre ?
« Tu ne peux pas. Tu dois fuir » souffla son esprit. Malgré tous les scénarios envisagés jusqu’alors, il n’avait jamais pensé qu’une telle force serait lâchée à ses trousses. Sentant le désespoir l’envahir de nouveau, il chassa ces pensées et se concentra sur l’acte présent.

Il utilisa les contrôles de la table holo pour faire défiler la carte jusqu’à trouver ce qu’il y cherchait. Là ! jubila-t-il subitement en trouvant enfin les coordonnées d’un village proche à huit jours de marche. Orian Kiir. C’était une petite bourgade, plus grande qu’un village mais définitivement trop petite pour être qualifiée de ville. Mais là-bas il trouverait sans doute un moyen de transport qui l’amènerait loin d’ici, jusqu’à une véritable ville avec un spatioport où il monnaierait un passage sur une autre planète.

Cà c’était le plan. A long terme bien sûr. Le jeune homme devait maintenant se concentrer sur l’instant présent. Il transféra les données dans l’une des datablettes et coupa ses connexions au système central émanant de la forteresse avant de la ranger dans un étui qui se fixa magnétiquement à son ceinturon. Jetant un dernier coup d’œil alentour, il sortir l’une des six grenades au Datra qu’il avait récupéré sur les deux sentinelles et en plaça une sous la table holo avant de la synchroniser sur le compte à rebours de ses deux sœurs.

Il sortit de la tente en rampant par la fissure et regagna le périmètre extérieur du camp, là où l’ombre était hors de portée de la lueur incertaine des feux. Il avait presque réussi lorsqu’il entendit les clameurs du campement monter d’un cran. Se retournant il découvrit qu’une patrouille de dix-huit soldats venait d’arriver par l’autre accès. Ils étaient menés par un grand guerrier en armure rouge sang.

Arkïn sentit immédiatement son cœur s’affoler en reconnaissant le guerrier qui avait tué son père lors de l’assaut contre leur citadelle. La peur ne dura qu’un instant tandis qu’une haine quasi incontrôlable s’empara de son esprit. Tout en lui réclamait une vengeance immédiate et brutale. Aveuglé qu’il était par ce sentiment, il ne remarqua pas le cristal de l’épée se teinter d’une sourde lumière rubis pulsant lentement.

Sans vraiment réfléchir, il s’avança et prit position près d’un tronc abattu pour voir son ennemi juré au centre de ses soldats, les questionnant sur le résultat de la chasse. Il dégaina le pisto-épine dérobé dans la tente et écouta un garde faire son rapport :
- … signes de combat. On a retrouvé aucun cadavre mais des empreintes de bottes d’armures lourdes. Du militaire à mon avis. Et étranger en plus.
- Comment çà « étranger » ? le coupa brutalement son chef.
- Eh bien, c’est l’avis de plusieurs d’entre nous, Commandant. Déglutit le garde mal à l’aise. Des armures lourdes, probablement des Exo pour commencer, l’absence de corps et la rapidité des attaques. Je suis presque sûr que l’on a affaire à plusieurs mercenaires étrangers, probablement une vingtaine de commandos au moins si l’on en juge par le nombre d’empreintes. Et puis il y a ceci.
Le Garde sortit quelque chose de sa poche de hanche qu’il laissa tomber dans la paume gantée du commandant. Ce dernier le leva à hauteur d’œil ce qui permit à Arkïn de réaliser qu’il s’agissait d’un shuriken en alliage doré. Le commandant l’observa un instant avant de le ranger.
- Je vais de ce pas en informer le seigneur Hylmar. Si des commandos étrangers agissent sur nos terres, nous devons les trouver également et les en chasser ou les éliminer. Aucun signe du jeune Eyness ? demanda-t-il avant de continuer devant l’air négatif du garde : continuez les recherches, il ne doit sous aucun prétexte quitter vivant cette forêt. Capturez-le si vous le pouvez mais ne perdons pas d’avantage de temps sur ce problème.
- A vos ordres Seigneur.
Le Garde salua et s’éloigna du commandant et de son escorte pour rejoindre sa propre escouade qui l’attendait près d’un des trois brasiers. Arkïn caressa l’idée de tenter d’abattre celui qui l’avait privé à jamais de son père mais renonça rapidement : même à cette distance, il y avait peu de chance qu’un projectile cristallin de son pistolet puisse pénétrer le blindage de son armure. Et s’il manquait sa cible, il serait sûrement abattu sur le champ sans avoir l’occasion de pouvoir accomplir sa vengeance.

Avisant un tas de caisses plus loin, il s’y faufila et y plaça deux autres grenades. Les explosions secondaires risquaient d’être très impressionnantes… Il était temps de partir à présent. Le jeune homme descendit du plateau et avança rapidement contre la corniche vers l’entrée gardée par les deux sentinelles éliminées. Il s’aprétait à s’enfoncer dans la forêt lorsqu’il aperçut du coin de l’œil un garde se lever, prétextant un besoin de se soulager, et se diriger vers lui. Arkïn s’immobilisa pour ne pas se faire repérer tandis que le garde passait tranquilement vers l’entrée du camp. Le garde passa devant l’accès sans se rendre compte qu’aucune sentinelle ne surveillait le passage. Le jeune homme réfléchit quelques secondes au conséquences de son geste puis, jugeant que les risques étaient trop important si l’homme découvrait finalement le sort des sentinelles, il sortit son pistolet bleu nuit et pressa la gachette à double reprise.

Deux traits violacés partirent à toute vitesse se planter dans la nuque et le dos du garde Paedran qui s’effondra en tentant de palper inutilement les deux projectiles qui venaient de lui ôter la vie. Appréciant le silence de l’arme, le prince vérifia que personne ne s’était aperçu de la scène avant de venir tirer le corps un peu plus loin sur le bas-côté du chemin. Il récupéra deux grenades sphériques supplémentaires et des cubes de rations pour quatre jours supplémentaires avant de revenir effacer les traces de la chute et de couvrir rapidement de branchages le cadavre de sa victime.

« Trois de moins, plus qu’une bonne centaine… » Pensa-t-il amèrement. Il jeta un dernier coup d’œil au campement ennemi et accéléra sur le chemin. Alors qu’il se trouvait à environ un kilomètre, il saisit une série de symbole sur un bracelet holo volé et valida l’instruction.

Tandis qu’il courait, un sentiment de fierté personnelle s’empara de son être au moment où les grenades explosèrent à l’unisson aussitôt suivies par les explosions secondaires des caisses de munitions. Un grand sourire barrant son visage, il s’élança à travers les bois.

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