phénix empire
|
|
| 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube | |
| | Auteur | Message |
---|
astes Admin
Nombre de messages : 994 Age : 35 Points : 573 Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube Mar 7 Aoû - 17:59 | |
| (Note : le therme Campagne désigne ici le numéro de la séssion en cours, en l'occurrence la session 8, 2007-2008) Ici seront affichés tous les textes de mini présentation, le numéro deux à suivre bientôt! 1 "Les Guerres de la Nouvelle Aube
Depuis la fin de l’Empire du Feu, la corporation de C.R.A.Y.V. à pris de l’ampleur. Rassemblant désormais les trois peuples en un seul, l’alliance des Arkéens, des Grandes Citées et des Karidiens possède un territoire vaste et une population en pleine croissance protégés par une armée possédant une variété de technologie sans nulle égal dans l’Univers. La Corporation est alliée à l’Empire Taïsan qui depuis la fin de la Guerre a recouvré sa puissance d’antan. L’Empire est une puissance vielle de plusieurs centaines de millénaires qui est par nature très méfiante. D’ailleurs l’une des caractéristiques les plus connue du commandement impérial est son net penchant pour la paranoïa. L’Armée impériale est une énorme bête affamée en quête de victoires épiques qui n’est retenue que par l’impassible patience des Naos des Glaces. Ainsi deux puissances en pleine expansion se tiennent l’une en face de l’autre sans ennemis. Les tensions montent en force mais les liens profonds qui unissent les deux grands assurent une paix fragile entre les deux. Malgré cela, les différends groupuscules de l’armée impériale comme celle de la Corporation entretiennent de sourdes hostilités que les deux Hauts Commandements tentent de cacher. Cette situation fragile éclata lors du cinquième Sect du premier Cadran de l’an +407 849. Ce jour là, une patrouille de la Corporation tomba dans une embuscade tendue par un escadron impérial en plein territoire C.R.A.Y.V.. La bataille fut rapide et malgré quelques pertes, les impériaux regagnèrent leur bases. Au même moment, prés de la zone du complexe Militaro-Industriel de C-GUR, le centre de production de l’armée impériale, trois escadrons de la Corporation attaquèrent un Supra Chantier Naval. Là aussi, les attaquants exterminèrent les défenseurs. Un vaisseau qui était en construction dans le Chantier Naval survécu à l’attaque et réussit à avertir la base la plus proche. Ce vaisseau était le « SkyHunter » et il se distingua particulièrement dans les années qui suivirent. Accusant le choc, les deux gouvernements s’accusèrent l’un l’autre et réclamèrent des explications. Aucune conclusion sérieuse ne permit de découvrir l’origine du sinistre. Faits étranges, aucun des deux Commandements ne trouva la trace de ses unités dans ses registres. En quelques mois la situation s’aggrava pendant que les attaques s’intensifièrent en nombre en ampleur. La paix fragile fut brisée lors du tristement célèbre jour de la Nouvelle Aube (3Sect,1Cadran, +407853) au cours duquel un corps détaché de l’armée impériale attaqua une colonie de la Corporation et la rasa complètement depuis l’orbite, tuant des millions de civils. Cet action acheva la faible alliance entre les deux peuples et les poussa à la guerre. Aujourd’hui, les deux armées se tiennent face à face et attendent les ordres de leur supérieurs pour passer à l’action. Chacun connaît l’ampleur de la guerre dans laquelle ils risquent de s’engager. Aujourd’hui la guerre de la Nouvelle Aube vient de débuter et nul ne sait qui en sortira vainqueur… " | |
| | | astes Admin
Nombre de messages : 994 Age : 35 Points : 573 Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: Re: 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube Mar 7 Aoû - 22:28 | |
| 2
« Trop longtemps … » Ce ne fut au début qu’un minuscule petit point jaune sur l’écran spectroscopique à ondes qui visualisait le balayage constant des ondes émises par les émetteurs HYES et PRIMA de la station radar. Très vite il fut rejoint par des dizaines de ses semblables qui commencèrent à s’agglomérer dans le secteur H-2-0-7A. « … Dans le noir… et l’Oubli… » Apparurent alors de gros points de couleur orange jusqu’à un dégradé de jaune. Une alarme de proximité retentit et un scan de la masse se lança pour calculer le poids de l’objet en approche. « …Nous… …Ne pouvons êtres… » Le Scan identifia l’objet comme ayant une masse d’environ cent mille kilotonnes et une vitesse approchant des trois cents mètres par seconde. Aussitôt une deuxième alarme se déclancha et le programme de comparaison des objets par schéma se lança. « …Arretés. …La Faim doit être… » Une troisième alarme se déclencha, le programme de comparaison avait reçut un contrôle positif sur un des contacts avec une tolérance de quatre vingt douze point huit pourcents : vaisseau parasite repertorié en approche. « …rassasié et rien… » L’alarme générale étant déjà activée, le programme central de la station ouvrit les baies hangars et mit les générateurs de protections anti-décompressions en route pour permettre aux chasseurs impériaux de partir immédiatement. « …ne… » Aucun chasseur ou bombardiers ne quitta les baies de lancements. Les simples programmes d’analyses du complexe analysèrent la situation et ne trouvèrent aucune explication logique : les chasseurs devraient déjà avoir décollé. « …pourra… » Alors l’ordinateur central décida de passer en revue les caméra de la station mais il s’arreta lorsqu’il vit la caméra Béta19A, postée sur un moniteur de la passerelle des opérations de la station : un liquide noir obstruait la moitié de l’image. Il enrichit l’image en ajoutant des couleurs et s’aperçut que le liquide en question était de couleur pourpre. Du sang. Du sang humain. A ce moment précis il distingua des mouvements derrières le moniteur et il aperçut des miroitements dans l’air. Il passa en caméra thermique : des dizaines de formes organiques invisible se mouvaient dans la pièce, se disputant les cadavres où tentant de comprendre les systèmes informatiques installés devant eux. Le programme tourna l’objectif de la caméra de vingt cinq degrés sur la droite et vit le corps du lieutenant chargé des opérations dans la station : le centre de commandement était donc éliminé. Se préparant à surcharger les réacteurs de la stations pour la faire exploser, le programme central s’aperçut qu’un organisme se trouvait dans la salle du dispositif mémoriel principal : Sa mémoire. Il prit le contrôle de la caméra et eut tout juste le temps de voir le méta organisme biologiquement modifié transformer l’une de ses extrémités en une lame bio métallique qui transperça ses processeurs mémoriels… [ERROR-DIRECTIVE BGX IMPERIUM NON APPLICABLE] « …l’empêcher… » | |
| | | astes Admin
Nombre de messages : 994 Age : 35 Points : 573 Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: Re: 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube Mer 8 Aoû - 18:54 | |
| 3
Frederic posa sa main sur le détecteur qui s’illumina de bleu. Un instant plus tard, deux sourds déclics se firent entendre et la porte commença à s’ouvrir lentement vers l’intérieur. Frederic avança à travers l’ouverture et se retrouva devant une dizaine de rangées d’étagères et de conteneurs sécurisés. Sur les murs, des écrans, des projecteurs holographiques, des râteliers d’armes, des armoires et deux moniteurs COM occupaient chaque centimètre carré disponible, rendant l’endroit semblable à un entrepôt bien ordonné. Les lumières bleu pâle s’allumèrent progressivement pour éclairer le gymnase de deux cents mètres carrés. Peu après les rangées, il trouva une dizaine de tubes cryogéniques dont la plupart était occupés. Mais le blindage anti-radiation du tube l’empêchait de voir leur propriétaire. Encore plus loin se trouvait un vaste espace vide entouré par des caisses de munitions et de matériels en guise de bancs. Au centre de l’arène de forme circulaire, l’on pouvait encore voir les restes d’un droïde d’entraînement démembré. Le lieutenant Frederic siffla doucement sa désapprobation : « Si les Keulls sont respectés par tout un chacun pour leur excellents états de services, la quatrième génération de ces guerriers légendaires ne manque pas à leur vieille réputation d’être aussi précis et disciplinés que violent et sauvages» pensa-t-il en examinant les restes de l’onéreux matériel que représentait ce pauvre droïde. Il nota tout de même la présence de sang encore frais sur les armes de combats du robot. Il réfléchit à la situation : les robots d’entraînements étaient d’ordinaire programmés pour ne pas blesser leurs adversaires. Il retourna la carcasse métallique et découvrit un adaptateur HLCS type 4 sur les circuits neuraux du droïde. Ces adaptateurs étaient usuellement portés par les machines de guerres cybernétiques automatisées sur le champ de bataille afin de leur donner un avantage incontestable sur leurs adversaires au corps à corps. Frederic blêmît en pensant au redoutable soldat qui avait détruit ce robot : la passion des Keulls pour le combat trouvait encore une fois une preuve terrifiante dans la destruction de ce droïde. Le lieutenant se releva et parcouru le reste des quartiers des Keulls MK IV : l’autre moitié du gymnase était scindé en quatre partie : un vaste champ de tir, une pièce contenant les dortoirs et les douches, une petite cantina et une petite salle des opérations servant au briefing et au débriefing des soldats. Sur le mur longeant un coté de l’arène se trouvaient six armures de Keulls MK IV. Frederic s’approcha de ces merveilles de la technologie Kushanne et passa distraitement sa main sur le mince blindage protégeant les parties internes de l’armure et le soldat. Il fut surpris de découvrir que cette armure était entièrement recouverte de Vulkar protégé par une couche externe d’Obsidia. Comme tout un chacun, Frederic savait que la légendaire réputation d’invincibilité des Keulls était due au champ de force secret conçut par les scientifiques Kushan pour protéger leurs soldats. Mais l’apport d’une couche d’Obsidia lui échappait : pourquoi rajouter un métal si rare sur du Vulkar alors que lui-même est, en plus d’être tout aussi rare, déjà extrêmement résistant ? Mais aussitôt une voix résonna dans le gymnase pour répondre à la question muette du lieutenant : • C’est pour se protéger des pouvoirs psychiques de ces satanés Templiers Arkéens, Mon lieutenant, dit une voix féminine à la fois acerbe et chaude dans son dos. C’est qu’ils sont dangereux ces salauds… même pour nous. Il se retourna lentement en prenant garde à ne pas montrer sa frayeur grandissante : derrière lui, quatre de ces étranges guerriers étaient entrés dans le gymnase, portant leur armure assemblées à l’exception de la Kushan qui lui parlait, qui n’était habillée que d’un pantalon et d’un haut. Il nota qu’elle portait encore un bandage au bas du ventre. « Ainsi c’est donc elle qui à massacrée ce pauvre robot… »Se dit-il en jetant un coup d’œil rapide à la carcasse métallique du droïde. Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle répondit : • Ce n’est que pour s’entraîner, mon lieutenant, dit-elle en désignant l’arène d’un coup de tête, mais cette ordure a réussit à me prendre par surprise. • J’ai vu que vous l’aviez légèrement modifié soldat…répondit-il en hésitant sur son grade. • Sergent Keff Ti’Soban, monsieur. Sauf votre respect nous l’avons modifié pour qu’il soit à la hauteur de nos propres capacités : un droïde d’entraînement standard ne résisterait pas bien longtemps. Elle afficha un sourire carnassier en regardant les restes de son ancien adversaire mécanique. Frederic avala lentement sa salive et se reprit en changeant de sujet : • De l’Obsidia ? pour se protéger des pouvoirs psychiques ? Je suis désolé sergent mais je ne vois pas le rapport entre ce minerai et les pouvoirs psychique des templiers Arkéens. Il me semble que la seule caractéristique notable de ce métal est sa remarquable conductivité dans les émetteurs de champs. • Exactement, ce minerai est capable d’étendre n’importe quel champ projeté sur sa surface pour en décupler les effets. Mais son utilisation dans le cadre des émetteurs de boucliers n’ont donné que de faible résultats, la plupart du temps la résistance du bouclier descendait de plus de soixante pour cent de sa puissance pour les meilleurs. Mais nous avons fait une découverte parallèle très intéressante. Keff Ti’Soban se rapprocha des armures et en retourna une pour révéler son bloc générateur dorsal. • Je suppose que vous connaissez les propriétés étonnantes des champs de stases sur les réseaux neuraux des organismes dotés de facultés psychiques ? • Bien sûr. Répondit-il agacé de se faire traiter comme un officier ignorant. Les champs de stases inhibent complètement les parties du cerveau chargées de créer la substance moléculaire qui leur permet de contrôler leurs fabuleux pouvoirs. • Oui, mon lieutenant. Continua-t-elle en tapant une série de codes sur le petit moniteur dans le dos de l’armure. Un bip répondit à la manipulation et un compartiment auréolé d’une intense lumière verte apparut. A l’intérieur, trois cristaux d’un vert blanc irradiant. Elle en prit un et le sortit de son logement, sa lueur diminua en intensité jusqu'à quasiment s’éteindre. Et voici notre nouvelle botte secrète, affirma-t-elle en le lui tendant. Il prit le cristal dans sa main et le retourna plusieurs fois en faisant mine de l’examiner. Le cristal était apparemment fait d’une matière qu’il ne connaissait pas mais dont la charge avait été enrichie par radiation à l’Uranium. Tout en le regardant il pensa à la jeune guerrière qu’il avait devant lui. Pour une Keull, elle était exceptionnellement sociable : De réputation, les guerriers Keulls étaient tellement engourdis par les massacres répétais qu’ils faisaient inlassablement subir à leurs ennemis qu’ils subissaient ce qu’ils nomme comme « la brume rouge et la brume noire ». Cet état les rends soit avide de sang et de combat pour la brume rouge, soit complètement fou ou déprimés pour la brume noire. En temps normal ils restent dans un état stationnaire entre les deux pendant lequel il ne parlent que du nombre d’ennemis qu’ils massacrerons de leurs mains la prochaine fois… ce qui ne les rends que plus difficiles à accepter dans une quelconque société, raison pour laquelle ils vivent en retrait des autres soldats. Le sergent Keff Ti semblait presque normale en comparaison de ces confrères. Il lui rendit le cristal en lui disant ce qu’il savait dessus. • Ce cristal est fait d’Obsidia pur que nous avons bombardé à l’Uranium enrichi. Ainsi couplé à un petit générateur de champ de stase intégré à l’armure puis relié à la couche externe recouvrant le Vulkar, l’Obsidia crée un champ de stase qui s’étend dans un rayon de plus de vingt kilomètres. Mais malgré tout, ce champ de stase n’empêche que les attaques psychiques portées contre l’armure et non pas dans la zone indiquée car cela demanderait une puissance bien supérieure. Mais je sais que des prototypes visant à étendre les champs de stase sur des zones très importantes vont bientôt sortir des labos de test dans le complexe de Smelaria. • Je dois dire que je suis assez impressionné en effet. Répondit-il. Mais la vérité était qu’il était terrifié : si un jour les keulls venaient à changer de camp… il n’osait pas penser ce qui pourrait arriver, même les Naos auraient du mal à les éradiquer. Elle le salua et rangea les cristaux avant de s’asseoir sur un banc et entamer de faire la révision de son arme personnelle. Pendant ce temps Frederic observa deux des Keulls se battre contre deux autres robots. La vitesse, la précision et la violence de leur coup le sidérèrent. En quelques secondes, les deux robots ne furent plus qu’un petit tas de bras métalliques arrachés, de blindage légers bosselées et de câbles arrachés. Il resta là un moment à les contempler en pensant à la mission que leur avait confier le nouveau Haut Commandement de l’Empire, l’I.N.S.C. : si la corporation de C.R.A.Y.V. ne croit pas encore à la colère de l’Empire… la preuve qu’il lui donnera sera un véritable carnage chez leurs anciens alliés, pensa-t-il avec amertume. | |
| | | astes Admin
Nombre de messages : 994 Age : 35 Points : 573 Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: Re: 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube Mer 29 Aoû - 18:44 | |
| LGNA6
Des conduites en feu, remplies de plasma encore chaud continuait à ronger la coque devenue radioactive. Le petit débris d’une cinquantaine de mètre tournoyait dans l’espace sans aucun contrôle vers une destination que seul l’Espace connaît. Le Soleil éclaira pendant un court instant une partie encore intact de ce débris, laissant apparaître le blason noirci par le feu de la Corporation de C.R.A.Y.V.. Une ombre titanesque cacha le soleil, le débris percuta de plein fouet une surface invisible et fut déchiqueté par l’impact. Le vaisseau auquel appartenait ce bouclier, avança sans en tenir compte car d’autre chose attiraient son attention. Le Porte Nefs continua sa route tout en évitant la carcasse d’un destroyer coupé en deux par de multiples tirs au bérium. Derrière lui, la bataille continuait et d’autres vaisseaux étaient impitoyablement détruits par leurs adversaires : un escadron impérial. Les tourelles du flanc gauche de l’imposant vaisseau se chargèrent lentement en projetant sur le blindage une mystérieuse lumière bleu. Deux tirs d’obus percutèrent le bouclier déjà affaiblit et le traversèrent pour exploser sur une tourelle qui fut désintégrée. L’explosion détonna sur tout le flanc du vaisseau et l’énergie de la tourelle aspergea le blindage qui fondit instantanément : sa coque recevant une température alors supérieure à 10 000 degrés. Les six autres tourelles purent délivrer leur salve mortelle en un cri agonisant qui sembla fendre l’espace lui-même. Les six lances d’énergies bleu filèrent vers leur cible : un croiseur impérial. L’une d’entre elle transperça deux chasseurs impériaux qui avaient eu le malheur de se trouver à cet endroit. Les cinq autres traits d’énergie fondirent vers leur cible et la percutèrent à tour de rôle. La première et la deuxième s’écrasèrent sur le bouclier et le désactivèrent. La troisième le toucha à l’avant et pénétra les ponts à cet endroit, le vaisseau perdant de l’atmosphère et crachant des flammes. La quatrième s’écrasa sur une tourelle et la fit exploser en provoquant des explosions secondaires qui déchirèrent la coque à cet endroit et détachèrent cette passerelle de tir du reste du vaisseau. La dernière toucha l’un des propulseurs et le traversa de part en part, le détruisant complètement. Sur la passerelle de Commandement d’un Croiseur Varilys le commandant observa le croiseur impérial partir à la dérive sur une trajectoire incontrôlable. Une petite victoire que l’équipage ne célébra même pas : ils avaient d’autres ennuis. La bataille était perdue et ils le savaient tous mais perdre cette escarmouche signifié la mort de personnes importantes pour la corporation de C.R.A.Y.V. : A bord du Porte Nefs se trouvaient les Protoss Raz’agal et Aldaris, tout deux attendus sur la capitale de la Corporation lorsqu’ils se firent attaquer par un escadron impérial. Malgré le respect des protocoles d’engagement habituels, les Impériaux ouvrirent le feu dés qu’ils furent à portée. Depuis, l’escorte essayait en vain de retenir les vaisseaux au blason étoilé pour permettre au Porte Nef de s’enfuir. Tout renfort était impossible car les vaisseaux ennemis s’étaient assurés de détruire en premier leur unique Chronocraft qui assurait la liaison entre leurs mondes et ce groupe. De la vingtaine de vaisseaux présent dans l’escorte il n’en restait plus que cinq, le croiseur Varylis et le VDCA, un Destroyer et deux frégates fermaient la marche. Leurs ennemis pouvaient compter sur une quinzaine de vaisseau comprenant trois croiseurs, quatre destroyer, un porte vaisseau et un groupe de frégates. Le Commandant regarda impassiblement l’une de ses dernières pièces d’artillerie se faire détruire par des missiles de chasseurs impériaux. Il hésita un moment avant de prendre l’intercom et de contacter le VDCA. - Oui Commandant ? Vous avez reçut des signaux alliés ? demanda Aldaris qui apparut sur le moniteur principal. - Non, j’en suis navré mais je dois utiliser mes dernières options d’évasions et je me dois de vous avertir. Le Protoss prit un air contrit avant de continuer dans un soufflement presque inaudible : - Je vous écoute. - Nous allons essayer de les retenir un maximum pendant que vous fuirez en suivant le vecteur 2-3-7 par 0-9-0. Coupez vos boucliers, systèmes d’armements et tout les autres systèmes qui le peuvent pour concentrer un maximum de puissance dans les propulseurs. Le reste de l’escorte va les retenir encore un peu pour vous laisser le temps. - Commandant ! Bien que votre mission soit de nous protéger je me dois de vous exprimer mon désaccord ! Votre sacrifice ne servira à rien. - Judicateur Aldaris, je vous suis reconnaissant de votre compassion mais mes ordres sont clairs : votre survie est primordiale et… plus encore les informations que vous avez à bord. Faîtes ce que je vous ai dit et cela se terminera peut être mieux que prévu. Bonne chance. VAB-One terminé. Il raccrocha et prit un instant pour contempler sa passerelle : la plupart des jeunes lieutenants ici présent en était à l’une de leur première mission mais il connaissaient le devoir. - Commandant ? demanda son Second. - Barre au vecteur 0-1-3 par inclinaison 0-5-0 puissance motrice maximale. Toute la puissance dans les boucliers avant. Transmettez à l’escadre. - A vos ordres ! Il courut s’exécuter comme si il avait reçut une décharge électrique. Par la baie vitrée il pu voir son vaisseau entamer un demi-tour si serré que la coque affaiblie émit un long et profond grincement métallique. Les autres vaisseaux de l’escorte s’exécutèrent avec hésitation. Les quatre vaisseaux, la plupart de leurs ponts en feu, firent face à leur mort prochaine avec un courage que les officiers impériaux n’auraient pu que saluer. - Puissance moteur à cent vingt pour cent ! ordonna-t-il en prenant ainsi le risque de faire surchauffer puis exploser les propulseurs. Ventiler le liquide de refroidissement primaire et pompez dans les cuves de réserves. Ses subordonnées que plus rien n’étonnait exécutèrent ses ordres sans attendre. Augmenter la vitesse de son vaisseau était essentiel pour son plan…quelque peu sucidaire. - Lieutenant ! Ordonnez à la frégate Gorbon et au destroyer Althémis de se mettre en formation Bêta. Qu’ils suivent le vecteur 0-2-0 inclinaison 0 degrés. Dîtes leurs de prendre comme cible cet autre croiseur, qu’ils rechargent leurs armes jusqu'à leur charge maximale. Faîtes feu au dernier moment et faites le en même temps, qu’ils se relaient entre eux pour les comptes à rebours. Mêmes ordres pour la frégate Inclémente avec notre vaisseau. - Bien mon Commandant. Il tapa nerveusement sur sa console les ordres de son supérieur avec un rythme quasi-frénétique. Dehors, le commandant vit les deux autres vaisseaux s’éloigner tandis que la frégate Inclémente prenait maintenant les deux tiers de la baie vitrée tribord. Il pu voir le triste état dans lequel se trouvait le navire stellaire. Des ponts en feu, des conduites calcinées, des impact sur tout le blindage, deux des six propulseurs détruits… Un état qui révélait la véritable puissance de feu de leur ennemi. Devant eux, l’un des deux derniers croiseurs ennemis fonçait à leur rencontre, toutes armes chargées. Les quatre vaisseaux se positionnèrent pour laisser passer un vaisseau entre eux et leur allié. - Armes chargées et en attente, mon Commandant. - Préparez-vous à faire feu. Devant lui, la proue du croiseur ennemi passa à toute vitesse devant leur propre proue et le reste du vaisseau suivit. Le Commandant vit les dizaines de pièces d’artillerie du pont supérieur pivoter vers son vaisseau et la frégate qui l’accompagnait. Il n’aurait pas de secondes chance… il fallait tout miser sur le premier tir… - FEU !!! hurla le Commandant. Aussitôt, tout l’armement disposé sur le flanc ouvrit le feu et déversa un déluge de tir sur le bouclier du vaisseau ennemi. Le croiseur continuait sa route en tirant avec toutes ses armes sur les vaisseaux de la Crayven qui le flanquait. Une terrible explosion souleva le pont et envoya valser plusieurs personnes à même le sol. Le Commandant se releva difficilement tout en tenant sa main sur son crâne. Un liquide poisseux lui coulait sur le front. Du sang. Il regarda la baie vitrée mais ne vit plus rien d’autre que l’espace. - Caméras arrières ! Maintenant ! ordonna-t-il. - A vos ordres. Malgré l’incendie qui commençait à prendre de l’ampleur sur la passerelle, le commandant n’avait d’yeux que pour l’image holographique devant lui : le Croiseur ennemi avait empalé la frégate Inclémente. Les deux vaisseaux utilisèrent le peu d’énergie qui leur restait pour tirer à bout portant. La Frégate explosa en une boule de feu thermonucléaire avant de s’engouffrer sur le croiseur qui explosa à son tour. Le Commandant, bien que désolé de la perte de ce vaisseau, en retira une joie intense lorsqu’il découvrit que le deuxième groupe avait réussit sans pertes son attaque. Il s’apprêtait à donner les consignes suivantes lorsque l’un des officiers l’interpella : - Commandant ! Contact ! Ouverture Hyper spatiale détectée ! Leur coordonnées les place juste au dessus du VDCA ! Il regarda sur les caméras longues portées arrière et vit l’espace se fendre et bouillonner autour du VDCA. En un éclair, huit vaisseaux apparurent en formation autour du VDCA. Le Commandant sentit son ventre se crisper d’une manière incontrôlable lorsqu’il reconnut les modèles : quatre croiseurs d’attaque, un porte vaisseau et trois frégates d’interception. Toute de facture Naos. En quelques instants les quatre croiseurs se déployèrent autour du VDCA et commencèrent à émettre une étrange lumière blanche, sous leur ventre. Pendant ce temps les trois frégates se rapprochèrent de la coque et déployèrent des ponts amovibles pour l’aborder. Le Porte vaisseau s’éloigna tout en lançant des dizaines d’escadrons de chasseurs, bombardiers et navette Calypso. - Mon dieu… Ils sont perdus… Lieutenant faites nous revenir là bas ! Immédiatement ! C’est un ordre !! Le pont s’inclina de nouveau et le croiseur varylis fit demi tour, à pleine puissance. Lorsqu’ils furent de nouveau face au VDCA, ils purent voir des filets d’énergie blanche et bleue se rassembler de partout sur la coque des croiseurs Naos vers leurs ventres où l’intensité devenait de plus en plus forte. Les frégates d’abordage avaient tiré plusieurs missiles à neutron qui désactivèrent le bouclier de l’imposant vaisseau. Quelques éclairs semblèrent partir des vaisseaux Naos vers le Navire abordé, une chose que l’équipage reconnut aussitôt : - Des téléportations… ils sont en train d’aborder le vaisseau ! Poussez les moteurs au maximum et dirigé toutes les armes vers les vaisseaux ennemis ! - Commandant ! compris mon Commandant ! répondit l’officier. Malgré leur vitesse, les vaisseaux de la Corporation ne pouvaient arriver à temps. Le Commandant compris que s’éloigner du Porte Nefs géant avait été une énorme erreur. L’intercom s’activa et le visage du Capitaine Veris du VDCA s’afficha : - Commandant Aldar, le vaisseau est abordé. Nous essayons de repousser l’ennemi mais ils sont trop nombreux ! Envoyez-nous du renfort ! - Capitaine ! les élus sont-ils sauf ? répondez-moi ! - Je ne le sais pas. Nous avons perdu tout contact avec les ponts inférieurs. On nous signale de multiples entrés dans tout le navire y compris dans la zone de protection des élus. Je… je crois qu’ils sont morts… mais je n’en suis pas sur… Il se retourna vers la porte d’accès principal de la passerelle qui commençait à rougeoyer depuis son centre. Aldar ! ils essayent de percer la porte ! ils vont entrer d’un instant à l’autre. Je vous transfert les codes de contrôle du vaisseau. Capitaine Veris, terminé. - Bonne chance… murmura Aldar. Il entra les code que lui avait remis le Capitaine sur son moniteur et reçut le signal de vérification : il avait maintenant accès au contrôle total du VDCA. La plupart des systèmes de contrôle étaient intact mais la propulsion était inutilisable. Il passa en revue les caméra intérieure du vaisseau : couloirs, salle et ascenseur, tous marqué par la violence de l’affrontement. Des barricades érigées à la hâte, des parois noircies par des explosions et des corps… des centaines de corps. Principalement de l’équipage du vaisseau mais l’on pouvait voir de nombreux corps appartenant aux soldats Naos. Alors qu’il passait en revue une caméra où une trentaine de soldats de la corporation, principalement Arkéans, une dizaine de soldats Naos arrivèrent du couloir en face d’eux. Il vit le Naos de tête lever la main, paume en avant, vers les soldats qui gardaient le couloir. Mais avant que le Commandant comprenne ce que demandait le Naos, les soldats de la Corporation firent feu. Les Naos esquivèrent presque tous les tirs en se jetant dans le couloir perpendiculaire. La bataille aurait dû être rapidement gagnée par l’équipage mais un éclair blanc apparut en face d’eux : un étrange soldat vêtu d’une armure qu’il n’avait jamais vu auparavant, se matérialisa devant eux. Il tenait une épée élégamment décorée de runes Naos qui luisaient d’un blanc irradiant. Il la pointa vers eux en signe de défi. Le chef de l’escouade de la Corporation ordonna le tir et les soldats s’exécutèrent, une vingtaine de tir partirent vers le soldat. Aussitôt il s’élança sur le coté avec une rapidité incroyable. Ses mouvements étaient si rapides qu’il baignait dans une aura de flou, le suivant comme son ombre. Il fonça vers les soldats qui ne s’arrêtèrent pas de tirer. Il fit un geste rapide de sa main gauche et les cinq premiers soldats s’écroulèrent. Avant même qu’ils ne tombent par terre, il était déjà sur les rescapés. Il plongea son épée dans les entrailles du chef d’escouade et continua sa progression en exterminant chacun des soldats. Le Commandant Aldar comprit que le sort de ces soldats comme ceux du reste de l’équipage était scellé. Il passa sur une autre caméra puis encore une autre avant de tomber sur une autre scène inédite : une dizaine de soldats Naos portaient deux sarcophages d’acier sur leur épaules. Il quitta la vue des caméra et observa le VDCA au prise avec les vaisseaux ennemis. Devait-il entrer la séquence d’autodestruction du vaisseau ? D’après ce qu’il avait vu, les Naos avaient quasiment gagné la bataille. Il réfléchissait encore à cette éventualitée lorsqu’un tir provenant de derrière son vaisseau percuta de plein fouet le destroyer Althémis qui explosa sur le coup, la puissance du tir ayant imprimé une puissance insupportable pour la coque, qui se bisa. Il regarda sur les moniteurs arrière et vit le reste des vaisseaux impériaux à leur poursuite. Le Commandant s’apprêtait à donner un ordre, n’importe quel ordre, lorsqu’il vit que les croiseurs Naos émirent un rayon qui transperça la coque du VDCA. Des filets d’énergie pure lacérèrent la coque du vaisseau. - Non… murmura-t-il Le VDCA sembla prit d’une lumière intérieure si lumineuse qu’elle sembla transpercer le blindage épais de trois mètre en Vulkar. La coque explosa de toute part, projetant des partie entière du vaisseau dans l’espace. Puis soudain, aussi violement sue rapide, le vaisseau explosa et fut entouré d’un halo blanc. Trois lignes d’explosion sur des plans asymétriques. Alors que l’explosion | |
| | | akles Lieutenant
Nombre de messages : 24 Points : 2 Date d'inscription : 20/09/2006
| Sujet: Re: 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube Ven 21 Sep - 23:42 | |
| Tout d'abord je veux souligner le courage des soldats de la corporation CRAYV pour leur courage et ensuite je ne suis pas en acord avec l'atitude de la force impérial et naos sur leurs méthodes quleque peut barbarisme,n'ai en moisn je n'ai pas de jugement a émettre .Je souhaite surtout féliciter sébastien pour ces textes remarquables (omis quleque fautes) mais j'ia bien aprécier de lire tout ton texte mon ami (le gars aps trop léche cul mdr). | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube | |
| |
| | | | 8eme Campagne : La guerre de la Nouvelle Aube | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|