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 CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 3

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astes
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astes


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MessageSujet: CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 3   CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 3 Icon_minitimeLun 2 Mai - 16:30

Base Aérienne de Tekta, Continent Alpha, planète Calixia-Prime, Système Calixia

80ème jour après la fuite du Bastion Serpentis

Dans le delta du fleuve Nodak, entre deux bras du fleuve, se trouvait la BA de Tekta, à sept cent kilomètres au sud de Serpentis sur les rives de l’océan d’Iskel. La base était construite sur un petit plateau artificiel cerné par les eaux, formant un triangle de terre d’environ trois kilomètres de coté.

Les quatre pistes d’envol possédaient un terrain de stationnement alloué où étaient alignés pour l’heure une centaine de bombardiers atmosphériques. Les sentinelles passaient le plus clair de leur temps à faire des rondes à pied ou en véhicule dans les longues allées formées par les rangées d’aéronefs. Quelques heures après minuit alors que le quatrième changement des rondes de nuit venait d’être effectué la patrouille n°3 remontait la septième allée pour la deuxième fois lorsqu’ils se rendirent compte qu’un véhicule de la patrouille n°4 était stationné, immobile, à cent mètre devant eux.

Le chef Rius assis dans le siège passager tenta de se réveiller un peu dans la torpeur qui lui engourdissait tous les membres depuis le début de cette énième ronde de nuit. A travers la verrière du poste de pilotage du Junk, un quatre roue rapide de cinq place armé d’une simple mitrailleuse, le Paedran voyait clairement les deux autres Junk arrêtés au croisement de la prochaine allée.
- Continue et arrête-toi près d’eux. Dit-il au pilote assis à coté de lui avant de saisir la radio : P4 ici P3, qu’est-ce que vous foutez à planter ici.
Aucune réponse ne vînt hormis le faible grésillement de la ligne. Mais tandis qu’ils approchaient, il put voir groupe de sentinelles adossés contre le capot du deuxième véhicule. Poussant un râle de frustration, il attendit que son pilote amène le Junk au niveau du croisement avant d’ouvrir la portière et de descendre. Même à travers la protection de son armure, il frissonna en sentant la température glaciale à l’extérieur. Il trottina un peu pour se réchauffer et vit l’un des gardes venir à sa rencontre : il reconnut le sergent-chef artilleur Neka, un de ses amis. Neka ralentit et lui serra la main :
- Qu’est-ce qu’on se les pèle ici ! j’ai hâte d’en finir avec ces conneries.
- Alors qu’est-ce que tu fous à rester planter là ? demanda le chef Rius : tes hommes et toi vous êtes censés patrouillé les allés extérieures non ?
- Mon Comlink est en rep’ et la radio du Junk est HS.
- Comment çà HS ? ils vous ont laissés partir sans transmetteur ?
Neka roula des yeux en poussant un soupir exaspéré :
- Bien sûr que non, tu connais le lieutenant : jamais il ne m’aurait laissé prendre une patrouille sans radio. Non c’est arrivé depuis quelques minutes quand je suis passé à ce carrefour. Et dès qu’on a quitté cette allée, tout est redevenu opérationnel.
- Un brouilleur ? demanda Rius en fronçant les sourcils.
- Ouais, à mon avis l’un des pilotes a oublié de couper son écran de brouillage magnétique de son oiseau. C’est vraiment n’importe quoi ces temps-ci.
- D’accord, tu t’en occupes ? je dois continuer ma ronde.
- C’est bon j’ai envoyé deux de mes hommes dans le bombardier, d’ici cinq-dix minutes ce sera réglé, aller j’y retourne. Conclu Neka en se retournant.
Le chef Rius regagna son véhicule et sentit l’air chaud l’envelopper comme une couverture en pénétrant dans l’habitacle du Junk déjà recouvert d’une fine couche de neige. D’un coup de tête, il indiqua au chauffeur de continuer droit devant.

Au bout d’une dizaine de minutes, ils croisèrent de nouveau une patrouille arrêté près d’un bombardier Maraudon qui avait le même problème. Les laissant à leur problème, ils continuèrent leur route mais après une demi-heure, ils découvrirent en tout que cinq patrouilles avaient découvert un ou plusieurs brouilleurs enclenchés. Le chef Rius commençait à avoir un sentiment de malaise alors qu’ils passaient de nouveau devant la patrouille du chef Neka qui le salua de la main. Rius fit faire à sa patrouille une boucle jusqu’au grillage électrifié du bord de parc de stationnement et ils revinrent vers l’allée principale. Perdu dans ses pensées, il n’entendit pas tout de suite son pilote qui dû lui flanquer un coup de coude pour le réveiller.
- Quoi ? répondit-il agressivement.
- Neka n’est plus là.
- Bien, ça veut dire qu’il a enfin résolu le problème. Continue tout droit et…
- Désolé chef, je voulais dire : Neka n’est plus là mes ses deux Junk, si.
- Quoi ? fait demi-tour. On va voir çà.
Le Junk gronda en accélérant un peu pour entamer son demi-tour et s’élança de nouveau sur la route enneigée. Lorsqu’ils passèrent au niveau du croisement où Neka avait posté ses hommes, ils virent effectivement qu’hormis les deux véhicules, il n’y avait plus aucune sentinelle. Rius se baissa et récupéra la jumelle à vision nocturne dans la boîte à gant devant lui. A travers le spectre bleuté de la jumelle, il distinguait difficilement la rampe d’accès abaissée du Maraudon d’où s’échappait une faible lueur rouge des lumières de secours. Et toujours personne en vue.
- Se’dan, Homak. Avec moi : on va jeter un coup d’œil.
Il sortit dans la neige et entendit clairement le clac métallique de la porte arrière du Junk se refermant alors que ses deux soldats le rejoignaient avec leurs fusils Narval. Le trio se dirigea prudemment vers la patrouille immobilisée. Arrivé au niveau des deux véhicules, ils inspectèrent rapidement les Junk et ne découvrirent rien d’intéressant.

Ils laissèrent les deux véhicules et s’approchèrent de la trappe d’accès principale du Maraudon. Un brusque coup d’accélérateur les fit se retourner mais à travers le rideau de plus en plus épais de neige, ils ne virent rien d’anormal et leurs deux Junk étaient toujours là. Leur ordonnant de continuer, Rius envoya ses deux soldats reconnaître l’intérieur du bombardier. Au bout de quelques instants, n’obtenant toujours pas de réponse, il sortit son pistolet plasma et avança en le pointant droit devant lui. Collé contre la coque métallique du Maraudon, il jeta un coup d’œil à l’intérieur de la trappe et sentit son estomac se contracter : juste au-dessus de lui, dépassant du pont principal par l’écoutille, il découvrit les corps de ses deux soldats, la gorge tranchée laissant s’échapper un long filet de sang noir.

Le chef Rius recula silencieusement et se retourna pour courir vers ses véhicules. Arrivé à mi-chemin, il s’étala dans la neige en trébuchant sur une forme recouverte par la neige. Il se releva et se figea d’horreur en regardant sur quoi il avait trébuché : à ses pieds, en grande partie recouvert par la matière blanche et froide, il reconnut le poitrail d’armure de Neka. Rius ne comprit pas tout de suite le problème puis se rendit compte qu’il manquait quelque chose : Neka avait été décapité. Relevant les yeux il aperçut la tête du sergent-chef décédé, le regard voilé le fixant sans le voir. Manquant de vomir, il se força a continuer et sprinta jusqu’au Junk. Immédiatement à bord, il hurla au pilote :
- Démarre, Huka ! fonce !
Le pilote écrasa la pédale d’accélérateur sans poser de question, terrorisé par le regard rendu fou de son supérieur. Le Junk manqua de se renverser en effectuant un demi-tour serré et évita de justesse d’entrer en collision avec le Junk n°2 qui n’avançait pas.
- Mais qu’est-ce qu’ils foutent bordel ! Suivez-nous !
Le pilote cessa de hurler en découvrant que le côté conducteur du véhicule était parsemé de quatre impacts, un pour chaque membre d’équipage de l’autre partie de la patrouille n°3.
- Et mer….
- Fonce ! répéta le chef Rius : sort-nous d’ici !
Ils n’avaient pas fait cent mètres qu’un groupe de silhouettes en armure grises franchissait la route droit devant eux. Tirant un coup dans la vitre passager et sortant la tête par-dehors, le chef Rius hurla :
- Des rebelles ! Ecrase-les !
Le Junk gronda de nouveau en accélérant d’avantage tandis que Rius ouvrait le feu avec son pistolet Plasma. Les trois premiers projectiles, aussi lumineux qu’une petite étoile, sifflèrent en frôlant le groupe de soldats rebelles et il vit l’un d’entre eux s’effondrer. Les rebelles s’arrêtèrent et certains se jetèrent au sol en ripostant de traits de lumières orange vif sur la carlingue du Junk.

Alors qu’un autre rebelle s’effondrait sous les tirs du chef Paedran, ce dernier entendit clairement la verrière exploser tandis qu’un projectile d’une grande puissance la traversait pour venir pénétrer le front de son pilote. Sa tête partit violement en arrière tandis qu’un nuage de matière cervicale faisait exploser l’arrière de son crâne. Le Junk accéléra encore plus violement et perdit complètement le contrôle en fonçant désormais vers l’un des Maraudon au repos. Le chef Rius n’hésita pas sauta du véhicule. Il tomba violement sur le sol et rebondit plusieurs fois avant de s’arrêter dans une longue glissade qui lui avait pelé tout le coté droit du visage. Sentant à peine la douleur, la rage lui permit de se relever en titubant et de pointer son pistolet plasma en direction des soldats rebelles qui fuyaient la trajectoire folle du Junk sans pilote. Ce dernier percuta de plein fouet le bombardier et les deux explosèrent violement dans une détonation qui projeta au sol le groupe rebelle.

Le chef Rius se mit à courir vers les rescapés de l’explosion et se mit tirer sur ceux qui réussissaient à se relever, les abattants les uns après les autres. Alors qu’il ne restait plus que cinq rebelles en vie, une patrouille Paedranne, alertée par l’explosion et les tirs arriva en faisant tonner ses deux mitrailleuses. Un Rebelle réussi à se lever et arma son lance-roquette avant de faire exploser l’un des deux Junks, mais avant qu’il ait pu s’occuper du deuxième le chef Rius et la mitrailleuse le taillèrent en pièce.

Rius s’approcha du dernier survivant et le retourna d’un coup de pied. Avisant de l’armure camélona et de l’imposant fusil Dragonis à coté de lui, Rius sourit en écrasant le soldat ennemi de sa botte renforcée. Tout en le pointant avec son pistolet plasma qui ronronnait toujours de puissance, il lui demanda avec un sourire cruel :
- Ote ce casque, rebelle, que je puisse te voir avant de te tuer.
- Comme tu veux.
Le tireur d’élite retira son casque et Rius resta quelques instants déconcerté devant l’âge du vieux sergent au sol :
- Vous devez être sacrément désespérés pour avoir à recruter de vieux débris comme toi. La guerre est finie pour toi, Rebelle. Adieu.
Le vieil homme le fixait toujours de son regard, sans vouloir admettre sa défaite quand une forme floue percuta le chef Paedran. Le pistolet plasma cracha une décharge qui vint creuser un trou fumant dans le sol à vingt centimètres de la tête du sergent Metza.

Le chef Rius et son adversaire roulèrent au sol tandis qu’au même moment, le deuxième Junk était soufflé par l’explosion d’une grenade AC. Les deux opposants se dégagèrent et se relevèrent en se fixant d’un regard meurtrier. Rius vit son adversaire essayer de se maintenir entre lui et le vieux soldat qui se relevait.
- Alors qui est-ce maintenant ? cracha Rius en même temps qu’un filet de sang, voilà ton sauveur vieillard ! ne t’inquiète pas, dès que j’en aurais fini avec lui je reviendrai m’occuper de toi !
Le long et strident gémissement de l’alarme générale commença à ébranler la BA de Tekta tandis que le trio s’observait, éclairés par la lumière hésitante des carcasses en flamme autour d’eux. Le sergent s’approcha en pointant le Paedran de son Tarkan-9 tandis qu’il écartait son allié en le repoussant d’une main sur son épaule :
- Celui-là, il est pour moi Nast, ne te mêle pas de çà.
- Mais sergent… commença à répondre le jeune homme.
- Ne discute pas ! gronda Metza en le poussant si fort qu’il faillit tomber au sol. Retourne avec les autres : c’est ton opération, achève-la avant que tout ne soit fichu pour de bon. Je vais me débrouiller.
Le vieux soldat adoucit un peu son ton en continuant :
- Allez, vas-y : les forces Rebelles compte sur toi. Nous comptons tous sur toi prince Eyness de Taïsa.
Les yeux du jeune prince s’agrandirent et il bredouilla presque en répondant :
- Comment avez-vous… ? depuis quand saviez-vous ?
- Depuis notre première rencontre. Répondit Metza avec un sourire en coin. J’ai bien connu ton père et ta famille il y a longtemps, j’ai été Protecteur Royal de Taïsa. J’aurais aimé t’en dire plus, plus tôt mais j’ai préféré gardé le silence par respect pour ton anonymat. Maintenant, ne gâche pas tout en restant planté là : tu as une mission.
Arkïn resta figé un moment en regardant tour à tour le vieil homme et le chef Paedran au visage en charpie et toujours furieux dont les yeux ne quittait pas le duo. Finalement, alors que les explosions et les échanges de tir se multipliaient dans tout le complexe, Arkïn acquiesça et salua le sergent :
- Ca à été un honneur d’être votre élève.
- C’est toujours un honneur de vous servir mon Seigneur. Répondit Metza en saluant de la façon traditionnelle Taïsanne.
Sur ce, le vieux sergent se retourna et se concentra entièrement sur son adversaire en dégainant une lame courte triangulaire auréolée d’un champ disrupteur crépitant.

Laissant les duellistes, Arkïn se força à ne pas montrer le moindre signe de faiblesse et refoula ses larmes en se mettant à courir vers le poste central : il avait une mission à finir.
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MessageSujet: Re: CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 3   CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 3 Icon_minitimeMar 31 Mai - 15:36

- 1er para , je pense que c'est mieux d'éviter l'abréviation BA pour Base aérienne.
- 3eme para , utilisation du mot "torpeur", moi quand j'entend ce mot j'ai surtout l'image d'un engourdissement mais du à la peur. Tu utilise bien le mot, mais je te signale la premiere vision que j'en ai.
- (utilise crt+F pour trouver) Le chef Rius n’hésita pas sauta du véhicule. Oubli de "et"
- "ans une longue glissade qui lui avait pelé tout le coté droit du visage" , je pense qu'on doit pouvoir trouver mieux que "pelé", peut être "écorché"

-------------------
C'est intéressant d'avoir le point de vue des gardes lors d'une infiltration mais ça a aussi l'inconvénient de manquer de panache au début. Je pense que c'est un peu trop rapide pour la première phase, je verrai bien faire durer légèrement plus la partie où la patrouille sent que quelque chose ne va pas. Ca permettrait un peu plus de suspens et de tension.
Faire agir les autres membres de la patrouille et leur donné une personnalité pourrait ajouter de la profondeur également. A part se faire tuer ils font pas grand chose.

-------------------
Prédiciton:
(Ce que je pense qu'il va arriver dans la prochaine partie sans ml'avoir encore lu).

J'attends un duel intéressant entre Rius et Metza. Le duel semble séré mais l'impression penche pour une victoire de Rius.
Pendant ce temps, les autres termine la mission dans une situation difficile où l'alerte est donné et que les gardes font tout pour les arrêter. Plus qu'une charge des gardes limite suicidaire pour en tuer le maximum, je verrais plutôt un encerclement progressif afin d'acculer les intrus, qui ajouterai du suspens.
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