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 CH-1 : La traque Partie Un

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astes
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MessageSujet: CH-1 : La traque Partie Un   CH-1 : La traque Partie Un Icon_minitimeMar 1 Mar - 23:46

CHAPITRE – 1 : La Traque


Forêt d’Ysaël, Etendues sauvage du Nord, planète Calixia-Prime, Système Calixia

5ème jour après la fuite du Bastion Serpentis

Arkïn Eyness, prince héritier de la Maison Eyness Taïsa...
Ces mots n’avaient presque plus aucun sens dans les pensées tourbillonnantes du jeune homme alors qu’il était ramassé en boule contre un arbre, tentant de reprendre calmement sa respiration. Ses traits étaient tirés par la fatigue et la peur, son visage était maculé de sueur et de boue mêlée par cette fuite constante à travers la forêt.

Il avait froid, faim et se sentait abandonné. Dès le deuxième jour passé dans la forêt, une bête avait profité de son sommeil pour lui arracher sa cape et une partie de ses maigres provisions. Ces derniers jours avaient été les pires de son existence et son esprit lui soufflait constamment que ce n’était que le début. Mais alors qu’un garçon de son âge aurait abandonné, se serait prostré en pleurs en attendant la fin aussi inéluctable soit-elle, il avait continué à fuir, à survivre. Dans ses yeux d’un bleu électrique, il y avait une lueur qui lui donnait la force de continuer. Et tout son être était attaché à ce sentiment qui lui permettrait de tenir le coup. Mais ce n’était pas l’espoir.

Vengeance. Elle avait un goût amer et étrange mais c’était le seul point d’attache qui lui restait, aussi odieux soit-il. Il eut une pensée pour son ancien maître d’armes et ce qu’il lui aurait dit au sujet de l’honneur. « S’abaisser à la vengeance comme destiné est s’abaisser au niveau de son ennemi, vous valez mieux que çà prince »
- « Vous valez mieux que çà prince… » ricana doucement Arkïn.
Si seulement cela était vrai ! Il aurait pu alors ne pas seulement fuir comme un lâche la forteresse du traître mais également sauver son père et son frère d’une mort atroce. Son cœur se serra à ces pensées et il sentit les larmes lui venir. Mais après avoir passé tout ce temps à se larmoyer, ses yeux étaient aussi sec que le sable.
- Je le fait aussi pour Vous Père, dit-il calmement d’une fureur froide : je vous vengerai et rétablirai notre honneur en pourfendant le traître de votre épée. J’en fais le serment !
Ces paroles le rassurère un peu et l’amenèrent également à considérer l’etoffe lourde qu’il tenait depuis tout ce temps entre ses mains. Il déroula une fois de plus le long tissu noir enroulé autour d’une forme de long cylindre aplatit. L’étoffe tomba au sol, révélant un fourreau noir finement ouvragé de runes or et argent entrelacées. Une grande épée y était rangée dont la poignée à double prise était presque nue en comparaison de son étui. Bien que n’ayant pas une grande connaissance des armes, il savait que cette lame était une arme énergétique comme pouvait en attester le cristal du noyau taillé en forme triangulaire au centre de la garde. Il la contempla un moment avant de saisir la poignée et de tenter de la dégainer. Mais il eu beau essayer de tirer de toute ces forces, l’épée ne daigna pas se libérer. Frustré, il l’enveloppa rapidement dans l’étoffe avec colère.

Ce nouveau problème restait un mystère à ses yeux. Lors de son évasion, il avait réussi à récupérer l’arme de son père et elle lui avait sauvé la vie plus d’une fois durant sa lutte pour trouver une sortie à travers le dédale de couloirs de la forteresse Serpentis. Et voilà que depuis qu’il l’avait rengainée, elle refusait obstinément de sortir de son fourreau.

Il soupira et se leva, grimaçant de douleur en sentant les courbatures de la nuit passée. C’était le crépuscule, il était temps de partir. Arkïn avait décidé de ne se déplacer que de nuit, marchant pendant des heures dans la pénombre avec pour seul éclairage la lumière des lunes d’Ishal. Jusqu’ici, cette tactique avait semblé judicieuse. Il se savait traqué par au moins trois patrouilles disposant toutes de scanners portatifs Exinétiques. Et d’après ce qu’il avait vu de leur comportement, les ondes électromagnétiques générées par la bioélectricité du feuillage des arbres Yspaliens semblaient brouiller efficacement les senseurs des scanners.
Plusieurs fois déjà le jeune homme avait évité de justesse les forces Paedrans en se cachant sur le bas-côté à leur approche. Il avait alors observé les traqueurs inspecter leurs instruments avant de secouer négativement la tête devant les résultats brouillés des Spex.

Il marchait depuis déjà quelques minutes, perdu dans ses pensées quand il avisa une lueur à l’extrémité du chemin sur lequel il se tenait. Immédiatement, et avec une infinie précaution pour écraser le moins de branchage possible, il se glissa en amont sur une corniche feuillue d’où il pourrait observer l’approche de ses poursuivants. Il parvint sans trop de peine à se plaquer au sol sans faire trop de bruit et déplaça quelques branchages pour y voir sans se faire repérer.

La patrouille était composée de l’habituel trinôme comprenant un traqueur et deux gardes. Ils se déplaçaient lentement sur le chemin, le traqueur inspectait son Spex en quête d’un écho viable à travers le brouillage parasitaire de la forêt tandis que les deux gardes usaient de leur lampe de fusil pour balayer paresseusement les bois autour d’eux. A mesure qu’ils approchaient, il semblait évident qu’ils s’ennuyaient et ne mettait pas trop d’ardeur à la tâche. Le garde de droite avait même baissé son fusil Narval, le canon et la lampe pointant paresseusement le sol à ses pieds tandis qu’il discutait avec son camarade.

Ils arrivèrent finalement au niveau de sa cachette et commencèrent tranquillement à la dépasser sans se douter de sa présence à seulement quelques mètres d’eux. Soudain, le traqueur s’immobilisa et leva le poing en l’air. Arkïn retint sa respiration et tenta de s’aplatir d’avantage. Les deux gardes avaient coupés leurs lampes et cessé de parler. Dans l’obscurité, il parvînt à les voir se rapprocher de leur collègue dont le visage était baigné d’une lueur orangée par la luminosité de l’écran holographique du Spex.
- Alors ? questionna le garde un peu attentif. Tu as un écho ? quelque chose ?
- C’est faible et très petit mais il y a bien quelque chose. Souffla le traqueur avant de rajouter : Cela ne pourrait être qu’une bête sauvage après tout. Ici à neuf mètres.
- Ouais, laissez tomber c’est sûrement encore un hiliotain. On pourrait peut-être le ramener pour se faire une bonne grillade ce soir ? proposa le troisième, celui qui s’ennuyait.
Les deux autres lui jetèrent un coup d’œil désapprobateur mais furent tout de même séduits par l’idée d’un bon repas chaud. Finalement, les deux gardes suivirent les indications du traqueur et levèrent leurs Narval. Arkïn baissa la tête et sentit un frisson lui parcourir l’échine lorsque les bruits de bottes métalliques se rapprochèrent. A travers l’obscurité, deux puissants faisceaux de lumière éclairèrent violement sa cachette. Le jeune homme cessa de respirer mais son cœur se mit à battre la chamade. Sentant la menace se rapprocher, il commença à imaginer toute les solutions possibles qui lui auraient permis de s’échapper. Une fois encore il se maudit de ne pas avoir ramassé une arme de poing sur les cadavres des gardes qu’il avait tué pendant son évasion. L’épée étant encore bloquée dans son fourreau, sa seule autre arme était le poignard trouvé dans la clairière trois jours plutôt.

Avec mille précautions, il le sortit en silence sans trop bouger tandis que les rayons de lumières balayaient une nouvelle fois la corniche. Soudain, alors qu’il se préparait à utiliser la corniche comme tremplin lui permettant de se rapprocher de ses ennemis, un bruit de broussaille attira les deux gardes qui fixèrent l’endroit avec leurs armes.
- C’était peut-être pas une bête après tout… murmura le premier garde. Tire dans le tas Varroni !
- Ok !
Deux triples détonations en rafale déclenchèrent un tonnerre de bruit et de flashs de lumière orange intense alors qu’au même moment une plainte déchirante se fit entendre. Le silence retomba comme un voile tandis qu’une odeur désagréable de chair carbonisé au plasma se dégageait peu à peu du taillis.
- Bon il a eu son compte, le commandant aurait préféré vivant mais au moins on rentrera tous chez nous demain ! annonça le premier garde avant de regarder le traqueur : Va voir si il en reste assez pour l’identifier : je me contenterai peut être juste de sa tête si elle est encore intacte.
- Ouais pas question de se coltiner un cadavre jusqu’au camp.
Les gardes gardèrent leurs fusils braqués sur le buisson troué et brûlé tandis que le guetteur les contournait prudemment en dégainant son propre pistolet. Il fit un pas de plus avant de faire un petit bond de côté et de cracher un juron puis de rengainer son arme.
- Eh bien ? demanda le deuxième garde.
- Eh bien, vous avez fait un sacré carton avec vos jouets : il est tellement brûlé que je ne pourrais même pas dire si c’était humain à l’origine. Mais oubliez vos lits et vos femmes, on n’est pas prêt de rentrer chez nous.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que voici. Clama le traqueur avant de se relever et de leur montrer la dépouille fumante d’un anabat, un paisible cervidé typique de cette forêt.
Il n’en restait pas grand-chose car les multiples décharges de plasma avaient ravagé le corps de l’animal en le brûlant jusqu’à l’os. Les trois soldats commencèrent à s’énerver avant de finalement décider de récupérer le peu de chair restante sur leur cible pour la manger plus tard au camp. Le traqueur s’occupa de dépecer la bête a grand coup expert de son couteau de chasse à lame ionisé. Les bruits de chair et le tranchant ionique les découpant progressivement commença à donner des nausées à Arkïn. Finalement le trio jeta les restes de l’animal à part et se remirent tranquillement en route, pestant contre cette chasse à l’homme.

Il attendit qu’ils s’éloignent suffisamment jusqu’à ce que leurs voix et le bruit de leur marche se soit complètement éteint puis il souffla. Se relevant difficilement, il étira ses muscles endoloris par une attente aussi stressante alors qu’il croyait sa dernière heure arrivée, une fois de plus. Mais il était vivant. Contre toute attente le destin lui était une fois de plus favorable. La peur des guerriers partis avec eux et allié à ce sentiment euphorique d’avoir encore échappé à ses poursuivant donna une nouvelle force au jeune homme.

Se rappelant les paroles du deuxième garde, il se dit que ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de les suivre pour apprendre à la fois la localisation de leur camp mais également en savoir plus sur leur nombre et leurs moyens. Bien que son plan parût dangereux au premier abord, il lui plût beaucoup car il lui donnait l’impression que c’est ce que son maître d’arme aurait fait.

Revigoré par l’impression d’avoir enfin un objectif, il se mit en route sur leurs traces.

***

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