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 CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 1

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astes
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CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 1 Empty
MessageSujet: CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 1   CH-3 : Le bûcher de Tekta Partie 1 Icon_minitimeLun 2 Mai - 16:28

Base secrète Rebelle Hotala, Continent Alpha, planète Calixia-Prime, Système Calixia

78ème jour après la fuite du Bastion Serpentis

Après deux mois de préparation intensives, les forces rebelles Calixiannes étaient fin prêtes.
Il avait fallu près d’un mois au Sergent Metza pour revenir de son long périple à travers les villages de la campagne pour réunir assez de partisans. En ce laps de temps, il avait réussi à réunir environ deux cents combattants. Ces derniers étaient d’une diversité telle que les voir ensemble pouvait parfois paraître comique : il s’y trouvait des soldats professionnels, provenant principalement des milices locales loyales à l’ancien régime. Mais on trouvait aussi énormément d’hommes et de femmes ordinaires ayant quitté leur travail pour rejoindre la résistance. Le système Calixia étant à dominance humaine, très peu de xenos prirent parti d’un côté ou de l’autre. Pour l’heure, cette petite armée se concentrait dans la ravine qui abritait la frégate Lunax Ceda, bien camouflée dans une grotte naturelle aménagée en base d’opération par les rebelles.

Cette frégate était un véritable symbole pour la résistance qui manquait cruellement de moyens et notamment d’armes lourdes. Tout au plus la frégate disposait de six chasseurs et de quatre bombardiers. Au sol, quelques véhicules civils avaient été retapés par les forces rebelles pour les transformer en véhicules de combat. Quelques speeders avaient été modifiés pour pouvoir héberger un canon anti-char léger ou plus souvent une mitrailleuse en tourelle.

De son côté, le lieutenant Gez’al avait supervisé les convois de contrebande qui amenaient régulièrement armes, munitions, générateurs portables et provisions. La résistance possédait largement plus d’armes d’infanterie que de soldats pour les manier. A la fin du premier mois alors que Metza venait de rentrer, le lieutenant avait surpris tout le monde quand il était revenu avec quatre navettes portant chacune deux chars d’assaut offensif classe Hellguard. Les CAO Hellguard avaient descendu en grondant la rampe d’accès principale pour venir se garer en formation de parade juste devant l’entrée de la base secrète face à la frégate.

Le sergent Metza, en pleine discussion avec le commandant de la base et accompagné d’Arkïn, était resté bloqué en plein milieu d’une phrase, son éternel cigario entre les lèvres en était tombé par terre lorsque la trappe de tourelle d’un Hellguard s’était ouverte, laissant passage à Anathéus, un sourire insolent sur son visage. Metza ramassa son cigario et s’approcha à grand pas du char en question avec une lueur dans le regard : on aurait dit qu’il venait de recevoir le plus beau cadeau de toute sa vie.

Malgré son âge, il bondit sur le blindage du char et grimpa sur la tourelle pour venir serrer le lieutenant dans ses bras. Il le secoua un petit moment tandis que le lieutenant restait raide entre ses bras, surpris par cette marque d’affection soudaine.
- Mon lieutenant, vous êtes un sacré farceur ! Moi qui vous croyait tranquillement installé dans votre villa face à la mer à gérer de la paperasse, voilà que vous me faîtes mentir en vivant comme un biffin dans ces boîtes de métal à faire la route depuis Cénèze !
- Je commençais à m’ennuyer un peu avec tous ces papiers. Répondit le jeune homme avec une expression faussement désabusé. J’ai pensé qu’envoyer ces quelques « boîtes de métal », comme vous dîtes, pourrait peut-être aider un peu.
- Vous n’auriez pas pu faire mieux : avec ces monstres nous briserons les portes de Serpentis comme du papier plastek ! Merci fiston ! dit-il en donnant une nouvelle grande claque dans le dos à Anathéus qui manqua de tomber du char mais sembla apprécier le geste.
Les huit chars redémarrèrent et se mirent en colonne pour venir se ranger dans les caves annexes au hangar principal, guidés par les rebelles excités devant tant de puissance brute. Les deux hommes descendirent pour rejoindre Arkïn et le commandant Basarus. Ils furent suivis par un autre homme qui était descendu d’un autre char et trottinait vers eux à petite foulée. C’était un autre soldat Vellmaryen typique avec son corps long et finement musclé. Son visage taillé à coup de serpe était serti d’un regard couleur océan où l’on lisait une grande assurance. Ses cheveux bruns étaient coupés en brosse, et ses joues rasées de près respiraient du plus parfait militaire. Il salua le lieutenant Gez’al qui lui tendit la main avant de lui donner l’accolade. Se libérant de son étreinte, l’homme se tourna vers eux tandis qu’Anathéus le leur présentait :
- Voici l’Adjudant Huan’ta, un bon soldat et un vieil ami à moi. Il commande cette section de blindé depuis près de sept ans et à participé à toute les campagnes Vellmaryenne depuis dix ans. Il pourrait faire un bon officier mais il a préféré rester près de ses hommes.
Il salua rigoureusement le commandant Basarus et même le Sergent Metza mais hésita quelques instants devant Arkïn. Basarus lui vint au secours :
- Huan’ta, voici Nast Tossly, il est encore jeune mais a su gagner notre respect à tous par ses talents, son courage et aussi pour les ennemis qui le traque... Dit-il en souriant malicieusement au jeune homme. De plus, c’est grâce à lui que nous avons enfin l’occasion de porter un coup au cœur de Serpentis.
- C’est un plaisir de vous connaître monsieur Tossly, le lieutenant Gez’al m’avait déjà beaucoup parlé de vous mais j’ai été surpris par votre jeunesse. Dit l’adjudant Huan’ta avec une voix grave et sourde. Voyant que le jeune homme n’appréciait visiblement pas qu’on fasse des remarques sur son âge, il rajouta en bon diplomate : mais la valeur d’un soldat ne se mesure pas en années mais bien par la valeur de son courage.
- Merci et bienvenue Adjudant Huan’ta mais appelez-moi Nast. Vos hommes et vous nous seront d’une aide inestimable. Répondit Arkïn.
- C’est un honneur pour nous de se battre à vos côtés et pour votre cause.
Les cinq hommes quittèrent ensuite le hangar principal pour continuer les préparatifs dans la salle des opérations et surtout informer les arrivants des nouveaux problèmes.
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